Pourquoi (et comment) dormir dehors

 

Chaque semaine, on a 2 jours ET UNE NUIT pour vivre des expériences qui nous tirent loin de notre lit le samedi soir.

Dormir dehors, c’est hautement réjouissant.
- Et NAN, c’est pas dangereux.
- Et NAN, c’est pas interdit !
- Et NAN, c'est pas fou du tout (bien que la folie soit une très belle maladie, entendons-nous.)

Et si on nous demande régulièrement, pourquoi une microaventure ne peut être une sortie à la journée, la réponse est bien à chercher dans cette fameuse nuit.

Mais pourquoi donc aller se geler dehors en dormant dans la nature ?

1. Pour apprendre à aimer l’inconfort. Un mot peu avenant, il est vrai. Parce qu’il s’oppose aux choses faciles, qu’on connait, qu’on a l’habitude de faire. Dans l’inconfort il y a “fort”, comme vivre plus fort des instants auxquels on n’attachait plus d’importance.

Au début, l’inconfort on le déteste quelque peu. Avant de s’y habituer, voire de le rechercher :

 
 

2. Pour renouer avec la liberté, la vraie. Selon le dico, libre, ça veut dire 2 choses :
a. ne pas être enfermé physiquement.
b. ne pas être contraint par des règles.
Et ça, ça arrive pas très souvent.

3. Parce que c’est grâce à cette nuitée que vous allez réellement apprendre l’autonomie. Celle de penser au matériel en amont (et de le porter toute la journée), de cuisiner dans votre popote, de choisir entre manger des lyophilisés, de la semoule ou des noodles. Parce qu’il vous faudra monter votre campement et dépasser vos peurs nocturnes. Bref, c’est tout simplement là que l’on grandit le plus.

Ok, c’est super mais concrètement, comment on fait pour dormir dehors ?

On a listé les 9 façons les plus simples de dormir dans la nature le samedi soir. Et on a retenu 5 critères pour arriver à trouver celle qui vous convient : confort, sentiment de liberté, coût, praticité et sécurité. Faites votre choix !

 

L’audace de dormir à découvert, sous les étoiles, la rosée du matin plein le duvet, aux premières loges pour le lever du soleil.

2 arbres et 2 noeuds plus tard, on se balance tranquillement dans son hamac. Encore mieux avec un tarp au-dessus de la tête.

Convivialité et facilité. L’idéal pour être logé, blanchi, nourri pendant une rando et être assuré d’avoir des gens avec qui discuter.

Le luxe de se garer (presque) n’importe où et de pouvoir s’habiller debout. L’utilitaire loué à un particulier, ça marche aussi.

Piège ! C’est interdit. Le bivouac est toléré en France (vérifier pour chaque parc), à savoir planter sa tente le soir et repartir au matin.

Ca demande un peu d’huile de coude et d’emmener des pelles à neige, mais c’est à tester absolument ! (tuto par .)

Un abri, oui, mais rudimentaire. Il faudra tout de même aller débiter du bois et faire pipi dehors. Trouver des cabanes non gardées.

Cette civière qu’on attache à la falaise, c’est un portaledge. Du matos d’alpiniste qu’on peut tester dans le Vercors ou à Annecy.

Le train de nuit c’est poétique et déjà une aventure en soi ! Malheureusement, ils se font rares (Briançon, Albi, Toulouse, Perpi).

 
 

Alors, combien ?
Si tu en as testé plus de 3 cette année, tu es pour nous un grand-micro-aventurier <3
Et pour nous, ça veut dire beaucoup.

 

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Edito & graphisme : Amélie Deloffre
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